PubliĂ© le 13 aoĂ»t 2015 Ă 1706Mis Ă jour le 1 oct. 2015 Ă 1202La nature Ă©tant mal faite ou la communication efficace, on retient plus facilement la rĂ©ussite, qui Ă©clabousse de ses gros titres, que l'expĂ©rience infructueuse des nombreux entrepreneurs Ă sâĂȘtre cassĂ©s les dents sur le rĂȘve amĂ©ricain...Force est nĂ©anmoins de constater que les Français ont la cote Outre-Atlantique. Toutes les sociĂ©tĂ©s stars de la âValleyâ affichent au sein de leur top 20 » au moins deux Français. Mais attention, les Ă©cueils sont nombreux. Voici donc quelques points Ă bien cogiter avant de partir Ă la conquĂȘte du rĂȘve amĂ©ricain 1. La langue et la cultureLes jeunes Français sont plus Ă lâaise en anglais que leurs aĂźnĂ©s, et si lâaccent se rĂ©vĂšle toujours aussi charmant, cela pĂȘche encore parfois en matiĂšre dâefficacitĂ©. Et pour cause, la culture US est aux antipodes de la nĂŽtre. Le fait dâavoir regardĂ© House of Cards sur Netflix ne permet pas une acculturation immĂ©diate du start-upper français ! Ils sont directs, nous sommes ronds ». Ils sont trĂšs analytiques, nous sommes un peu romantiques. Ils sont habituĂ©s Ă des pitchs incarnĂ©s avec brio, qui se concentrent sur le âpourquoiâ de leur projet, de leur produit, etc.. MarquĂ©s par notre âculture dâingĂ©nieurâ, nous adorons discourir sur le comment », avec de surcroit un talent oratoire souvent La vitesseNous nous plaignons de la lenteur française, mais nous lâavons souvent dans nos gĂȘnes. Et face aux Ferrari dâIsraĂ«l ou des US, nous avons un peu de mal Ă passer la seconde. Pour revoir, refaire, rĂ©viser nos business plans, il y a rien de plus pĂ©nible pour un amĂ©ricain, de voir que le rythme ne suit pas. Cela nous est souvent reprochĂ©. Les deux associĂ©s français de GenyMobile, start-up spĂ©cialisĂ©e sur AndroĂŻd, ont dĂ» ainsi filer vivre en Californie pour suivre leurs investisseurs et clients. Idem pour Oscaro, le spĂ©cialiste des piĂšces dĂ©tachĂ©es auto, qui a installĂ© sa R&D Ă Palo Alto pour accĂ©lĂ©rer son LâimplantationSuite logique au point 2 un investisseur amĂ©ricain vous voudra prĂšs de lui, pour vous voir Ă©voluer et vous suivre. RĂȘver des US sans habiter sur place is just an illusion » ! Les associĂ©s de CritĂ©o ont dĂ» ainsi se fondre dans lâĂ©cosytĂšme new-yorkais. Idem pour Bruno LevĂšque de Prestashop, qui sâest installĂ© Ă Miami avant de rejoindre San Francisco. La fondatrice de ToDoToday, StĂ©phanie Cardot, vient dâarriver Ă Washington DC afin de piloter son dĂ©veloppement amĂ©ricain. Et qui sait si Michel et Augustin ne devront pas aller au plus prĂšs de leur collaboration avec Starbucks en traversant Ă leur tour lâAtlantiqueâŠ4. Lâadaptation du produitNul besoin de rappeler que mĂȘme les meilleurs sây piquent. De Carrefour dans les annĂ©es 90 Ă VentePrivĂ©e plus rĂ©cemment, tout nous rappelle que les Ricains » ne nous ont pas attendus. Le marchĂ© est trĂšs spĂ©cifique, et penser quâune solution est universelle est souvent une grossiĂšre erreur de jugement, pour aborder le marchĂ© et les investisseurs amĂ©ricains. Tout est diffĂ©rent, super concurrentiel et dĂ©jĂ trĂšs organisĂ©. Tout doit ĂȘtre passĂ© au filtre made in La tailleNous avons souvent le bon concept, mais notre petite taille de financement et de marchĂ© nâont pas permis Ă nos modĂšles de devenir mondiaux. Le marchĂ© amĂ©ricain requiert des moyens. Un marchĂ© de 320 millions de personnes ne sâattrape pas avec du vinaigre. La sociĂ©tĂ© informatique française Talend lâa compris, et cherchera en 2016 Ă lever plusieurs centaines de millions sur la bourse Le recrutementLes amĂ©ricains prĂ©sentent trĂšs bien. Souvent trop. TrĂšs difficile de sĂ©parer la forme du fond et nombre dâentreprises en ont fait une douloureuse expĂ©rience. Il faut vĂ©rifier, double-checker les rĂ©fĂ©rences et les rĂ©sultats de vos potentiels recrues amĂ©ricaines. Ils sont souvent meilleurs Ă lâoral que sur le terrain. Et coĂ»tent trĂšs cher. A lâentrĂ©e et Ă la sortie. Câest un point capital Ă ne pas nĂ©gliger. Avoir un manager de votre Ă©quipe sur place est essentiel. A propos de l'auteur Denis Jacquet est prĂ©sident de "Parrainer la Croissance", une association dâaide aux PME. Serial-entrepreneur, il est notamment le fondateur et PDG associĂ© de EduFactory, spĂ©cialisĂ© dans la formation online. Pour dĂ©velopper sa sociĂ©tĂ©, il sâest installĂ© cinq ans aux Etats-Unis, oĂč il avait dĂ©jĂ passĂ© une annĂ©e comme avocat fiscaliste au dĂ©but de sa carriĂšre.
Seemore of Etats-Unis du rĂȘve au cauchemar? on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Community See All. 88 people like this. 101 people follow this S'Ă©panouir aux USA, S'installer aux USA, Vivre aux USA Cet article peut contenir des liens affiliĂ©s. Cela signifie que je peux recevoir une commission si vous dĂ©cidez de faire un achat via ces liens. Cette commission ne vous coĂ»te rien. Existe-il vraiment des raisons de ne pas venir vivre aux Etats-Unis? Le rĂȘve AmĂ©ricain beaucoup en rĂȘve mais peu sont prĂȘt Ă le vivre. Nous sommes bercĂ©s par la culture des Etats-Unis depuis des annĂ©es grĂące aux sĂ©ries et aux films. On pense souvent que câest simple, facile dây vivre. Seulement, les Etats-Unis câest facile en vacances et sur Ă©cran mais moins Ă©vident dans la vrai vie. Câest diffĂ©rent de la France; emplois, nourriture, coĂ»t de la vieâŠVoici, 6 raisons de ne pas venir habiter aux USA. 1. La sĂ©curitĂ© de lâemploiLa sĂ©curitĂ© de lâemploi est une des raisons de ne pas venir habiter aux USA. Câest pourtant une des raisons pour laquelle on vient vivre aux Etats-Unis. Câest un peu faut ĂȘtre conscient des diffĂ©rences. En France, nous sommes habituĂ©s au CDI mais ici, ça nâexiste pas. Vous pouvez ĂȘtre licenciĂ© rapidement, voire mĂȘme du jour au lendemain. Il y a moins de protection ici pour les employĂ©s. Les vacances se rĂ©sument Ă quinze jours par an quand vous dĂ©butez et une semaine peut sâajouter en fonction de votre anciennetĂ©. Le congĂ© maternitĂ© nâexiste pas, pas plus que les tickets restaurant oĂč autres avantages que lâon trouve en France. Seule lâassurance santĂ© peut ĂȘtre payĂ©e en totalitĂ© ou partiellement par lâemployeur. Ces avantages ou absenses dâavantage concernent une grande partie des entreprises aux USA. Cependant certaines entreprises surtout celles de la Sillicone Valley proposent plus de protection Ă leurs employĂ©s comme le congĂ© maternitĂ© et paternitĂ©, des cantinesâŠLâavantage est un taux de chĂŽmage bas. Trouver un emploi est plus facile quâen France. 2. Le prix de la santĂ©La sĂ©curitĂ© sociale et les mutuelles ne sont pas comme en France. La couverture santĂ© est pratiquement inexistante. Il faut souscrire Ă des mutuelles privĂ©es et câest un gros budget. Le systĂšme de santĂ© coĂ»te trĂšs cher. Par exemple, une visite chez un pĂ©diatre peut aller jusquâĂ 300 dollars. Un accouchement normal, sans complications ou cĂ©sarienne avec sortie le jour suivant, coĂ»te environ 17,000 dollars. On mâa citĂ© le chiffre de 125,000 dollars pour un accouchement compliquĂ©. La couverture santĂ© est un facteur Ă prendre en compte surtout si vous avez des enfants. Vous pouvez choisir entre des mutuelles amĂ©ricaines ou des mutuelles internationales. Sachant, quâune mutuelle internationale a les mĂȘmes fonctionnements que les mutuelles une bonne mutuelle, il faut compter au minimum entre 300 et 400 dollars par mois et par personne nâoubliez pas les enfants. 3. Le prix de lâĂ©coleLes Ă©coles publiques existent pour les enfants de plus de 5 ans. En effet, les enfants rentrent Ă lâĂ©cole Ă partir de 5 ans rĂ©volus au 1er septembre attention aucune dĂ©rogation en grande section de maternelle. Pour les enfants nĂ©s entre le 2 septembre et le 31 dĂ©cembre, il y aura un an dâattente en plus et une classe dâĂ©cart avec la France. Dans certaines villes et pour certaines Ă©coles, il existe des T-K Transitional Kindergarten pour les enfants nĂ©s entre le 2 septembre et le 2 dĂ©cembre. Le nombre dâheures dĂ©pend de lâĂ©cole. Cela peut aller de journĂ©es complĂ©tĂ©es Ă quelques heures par jour Ă lâ 5 ans, ce sont soit les parents, soit les grands-parents, soit les nounous ou encore les Ă©coles privĂ©es qui gardent les enfants. Le prix des Ă©coles privĂ©es ou garderies varie en fonction de vos besoins matin, aprĂšs-midi, journĂ©e entiĂšre et de la qualitĂ© de lâĂ©cole Montessori, garderie simple, immersion dans une autre langue. Comptez au minimum 900 dollars par enfant et par mois pour 5 jours par Ă©coles françaises prennent les enfants comme en France. Câest-Ă -dire avoir 3 ans avant 31 dĂ©cembre pour entrer en petite section de maternelle. Le prix est Ă©quivalent aux Ă©coles privĂ©es amĂ©ricaines. Au minimum 11,000 dollars pour les frais de scolaritĂ© pour la maternelle et jusquâĂ 35,000 dollars pour le lycĂ©e. 4. Le coĂ»t de la vieLes salaires sont plus Ă©levĂ©s mais le coĂ»t de la vie lâest Ă©galement. On ne le distingue pas vraiment quand on vient en vacances. Les prix au restaurant, les hĂŽtels et les attractions sont Ă©quivalent Ă la France. Le shopping est pareil ou mĂȘme moins cher avec les outlets. Au-dessus, nous avons vu les Ă©coles et la couverture santĂ©. Vous dĂ©couvrirez aussi quâil faut prĂ©voir Les assurances voitures si vous en avez,Lâessence,Une tax par an sur les voitures pas dans les Ă©tats, mais prĂ©sente en Californie, Les taxes tout court,La nourriture,Le sport des enfants si vous en avez aussi,Le logement cela dĂ©pend de lâĂ©tat et de la ville oĂč vous vivez,Lâassurance maison celle pour les propriĂ©taires est plus Ă©levĂ©e que celle pour un locataire,Lâeau, le gaz et lâĂ©lectricitĂ© lĂ aussi, le prix varie en fonction de lâĂ©tat dans lequel vous vivezInternet,Forfait mobileâŠLe budget mensuel augmente trĂšs rapidement. 5. La nourritureSi vous pensiez trouver un magasin similaire Ă votre supermarchĂ© en France aux Etats-Unis, ce ne sera pas le cas. Seul 30% du supermarchĂ© est dĂ©diĂ© Ă la nourriture et je comprends les boissons et lâalcool dedans. La qualitĂ© des produits nâest pas toujours au rendez-vous et ça coĂ»te trĂšs cher. Il faut manger le plus possible des produits biologiques et naturels, les Etats-Unis Ă©tant moins strict sur les hormones, les OGM et les pesticides. Les amĂ©ricains nâont pas les mĂȘmes habitudes alimentaires; plus de snack et moins de temps passĂ© Ă table. Ils mangent rĂ©guliĂšrement au restaurant, ce qui explique le grand choix de restaurants. 6. Les armes Ă FeuLes Etats-Unis sont un des pays avec le plus de tueries et un des pays oĂč le plus grand nombre dâhabitants possĂšde une arme. Les armes Ă feu sont une rĂ©alitĂ© aux Etats-Unis dans certains Ă©tats plus que dans dâautres. Certains Ă©tats ont une politique plus sĂ©vĂšre sur les armes Ă feu et dâautres font la une des journaux rĂ©guliĂšrement comme la les informations parlent dâune nouvelle fusillade. Câest un gros problĂšme et pour le moment cela ne semble pas changer. Avec ces 6 raisons de ne pas venir habiter aux USA, vous dĂ©couvrirez si vous ĂȘtes prĂȘt pour votre rĂȘve amĂ©ricain. Ce sont des facteurs que lâon ne prend pas toujours en compte mais dont il faut se prĂ©occuper. En bref sur raisons ne pas venir habiter aux usa L'emploi est une raison de ne pas venir aux USA mais Ă©galement la principale raison de venir y vivre. Le coĂ»t de la vie assez Ă©levĂ©. Un des plus grand danger est le port d'arme autorisĂ© dans certains Ă©tats. Partager a lire egalementVivredans un jeu vidĂ©o, rĂȘve ou cauchemar ? Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 . Salut tout le monde ! Aujourdâhui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands (Ă lâexception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça), de lâexcellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT.ï»żGĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre dâĂ©vasion, les Ătats-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus dâun. Vivre aux Ătats-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă atteindre Ă tout prix. Malheureusement, la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre tout autre. La vie dans ce pays nâest souvent pas aussi facile et belle que vous pouvez lâimaginer. Vivre en AmĂ©rique constitue-t-il alors un rĂȘve ou un cauchemar ? ĂlĂ©ments de rĂ©ponse ! Pourquoi les Ătats-Unis sont-ils la destination rĂȘvĂ©e de nombreuses personnes ? Aux Ătats-Unis, tout vous est accessible. Nul besoin dâeffectuer des kilomĂštres de trop pour trouver ce dont vous avez besoin, car il existe des boutiques, des fast-foods, des distributeurs, des kiosques, des pharmacies Ă tous les coins de rue. Par ailleurs, les Ătats-Unis sont un pays dotĂ© de divers lieux qui font de lui lâune des meilleures destinations de vacances. Vous pouvez ainsi y trouver diffĂ©rentes destinations phares telles que les lieux touristiques, les montagnes, les somptueux hĂŽtels et les plages. Vous aurez aussi lâopportunitĂ© dâapprĂ©cier des maisons de rĂȘve aux belles vues sur mer, des parcs dâattractions, des musĂ©es aux histoires remarquables et bien dâautres endroits encore. Lâune des autres raisons pour lesquelles beaucoup nourrissent tant ce rĂȘve de vivre aux Ătats-Unis est le faible taux de chĂŽmage. PremiĂšre puissance mondiale, les Ătats-Unis dĂ©tiennent les plus grandes firmes. Lâentrepreneuriat et la crĂ©ativitĂ© dans ce pays sont trĂšs encouragĂ©s. Pour vous faire de lâargent, il vous suffit dâĂȘtre motivĂ©s, puisque ce ne sont pas les opportunitĂ©s dâemploi qui manque. Vivre aux Ătats-Unis dĂ©sillusion ? Passer des sĂ©jours ou vivre dĂ©finitivement aux Ătats-Unis nâest pas sans danger. Les salaires sont Ă la hauteur du coĂ»t de la vie. Toutefois, avec une Ă©conomie trĂšs solide, vous comprendrez donc que tout est coĂ»teux. Lâalimentation, les frais de scolaritĂ©, la couverture de santĂ©, les transports, les frais de logement, les loisirs et les diffĂ©rentes assurances sont autant de responsabilitĂ©s Ă assumer. Puisque les charges sont importantes, Ă©conomiser de lâargent devient trĂšs compliquĂ©. De plus, aux Ătats-Unis, les employĂ©s sont moins protĂ©gĂ©s et le systĂšme de la sĂ©curitĂ© sociale est trĂšs diffĂ©rent de ce qui se voit ailleurs. Cela nâexclut mĂȘme pas le port dâarmes qui est la vĂ©ritable peur qui rĂšgne chez les habitants de ce pays. En effet, tout individu peut ĂȘtre autorisĂ© Ă porter une arme Ă feu. LâinsĂ©curitĂ© est donc une rĂ©alitĂ© palpable qui nâest pas prĂšs de changer dans ce pays. Vols Ă mains armĂ©es, viols, racisme, fusillades, voilĂ tant de situations dĂ©plorables auxquelles vous pouvez assister tous les jours. DĂšs que vous vous rendez dans ce pays, ne soyez donc pas surpris de vous faire agresser en pleine rue ! En outre, le climat est ce qui pourrait vous rendre encore la vie plus dure. Entre gel, froid glacial, temps trĂšs chauds, vous nâallez sĂ»rement pas vite vous adapter. Vos sĂ©jours sur ce territoire vous montreront aussi Ă quel point la population est toujours pressĂ©e. Un rĂȘve Ă rĂ©aliser malgrĂ© tout Aller passer de belles vacances aux Ătats-Unis, câest bien, mais y vivre pour de bon mĂ©rite mĂ»res rĂ©flexions. Ce pays a beaucoup de surprises pour vous. Alors, si vous voulez rĂ©aliser votre rĂȘve dây vivre, prenez le temps dâĂ©valuer tous les aspects dâune telle dĂ©cision. Assurez-vous que vous aurez le budget nĂ©cessaire pour subvenir Ă vos besoins et garantir votre propre sĂ©curitĂ©. Vivre aux Ătats-Unis est un rĂȘve trĂšs prometteur qui pourrait rapidement devenir un cauchemar. Pour minimiser les risques, il vous revient de savoir ce que vous voulez rĂ©ellement y faire.
Mexicain Esteban Yanez est l'un des quelque 11 millions de sans-papiers qui vivent aux Etats-Unis, et se retrouvent au coeur d'un dĂ©bat prĂ©sidentiel houleux.Vivre au Canada le dĂ©but dâun cauchemar ? Mise en garde ceci est une histoire fictive et caricaturale illustrant la vie dâun expatriĂ© au Canada qui subit dĂ©sillusions aprĂšs dĂ©sillusions et affronte des difficultĂ©s liĂ©es au choc culturel et Ă la routine dâune nouvelle vie dans un pays qui nâest pas le sien ». Sur ces tristes paroles, je vous invite Ă lire la premiĂšre partie de cet article Vivre au Canada, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© » . âââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââ Vivre au Canada, lâhistoire dâune rĂ©alitĂ© qui tourne cauchemar Aujourdâhui je me rĂ©veille et je suis en enfer. En fait, je suis Ă Ottawa au Canada. Jâouvre la fenĂȘtre de ma chambre, jâentends une rue bruyante et pleine de trafic et jâaperçois le McDonaldâs juste en face de chez moi. AussitĂŽt je rĂ©alise que je ne rĂȘve plus, câest bien rĂ©el JE SUIS AU CANADA ! Quelle triste aventure qui tourne au dĂ©sastre ! Je ne suis plus le fier français qui partait explorer lâautre bout du monde. Je suis un idiot de français qui se rend compte quâil est seul Ă lâautre bout du monde sans sa famille, sans ses amis, sans ses repĂšres. Mes illusions ont disparu, je suis au pays de la consommation et de lâhypocrisie. Je me lĂšve et me prĂ©pare mentalement Ă affronter une autre journĂ©e pleine de dĂ©fis et de dĂ©ceptions. Je me prĂ©pare un vrai petit dĂ©jeuner canadien un bol de cĂ©rĂ©ales avec du lait vendu en sac. Ce matin il faut que jâaille payer ma facture dâhĂŽpital qui sâĂ©lĂšve Ă 700$. Je suis toujours malade mais je ne peux pas aller consulter un docteur. Ătant français sans health card carte de santĂ© on me refuse les soins et on me redirige vers les urgences de lâhĂŽpital oĂč il faut attendre 6 Ă 7 heures avant de voir un mĂ©decin pendant 5 minutes. Je me sens exclu, rejetĂ©, je ne me sens plus le bienvenu. Hier encore, un vendeur a refusĂ© de me vendre des cigarettes car je nâavais pas de carte dâidentitĂ© canadienne, il a regardĂ© ma carte dâidentitĂ© et mâa dit Sorry but I need a real piece of ID. A valid one that comes from Ontario ». Ceci me rappelle Koodo, la compagnie de tĂ©lĂ©phone portable qui mâa jetĂ© en me disant If you donât have two Canadian pieces of ID, you canât get a cellphone plan. Sorry about that. Byebye⊠*NEXT PLEASE!* ». Je vais donc prendre mon bus pour lâhĂŽpital, je paye mes 700$ avec ma carte de crĂ©dit canadienne et me voilĂ dans la mĂȘme situation que de nombreux Canadiens. Je suis endettĂ© et la banque va me prendre 20% dâintĂ©rĂȘt sur cette somme chaque mois jusquâĂ ce que je puisse rembourser ma carte de crĂ©dit. Il faut maintenant que je me rende Ă lâuniversitĂ© pour mon cours de publicitĂ©. Bien que mon cours soit en français je me sens stupide car je ne comprends pas plus que durant mes classes en anglais. Le professeur fait rĂ©fĂ©rence Ă des auteurs, Ă des compagnies, Ă des marques Ă des lieux et je ne connais rien de cela. Je nâai plus aucun repĂšre. Ă la fin du cours un Ă©tudiant me parle en anglais et encore une fois je me sens stupide car je ne le comprends pas non plus. Je lui demande de rĂ©pĂ©ter et il rĂ©pĂšte, en français cette fois⊠Encore une fois je nâai aucune idĂ©e de ce Ă quoi il fait rĂ©fĂ©rence. Cela me frustre tellement je suis incapable de communiquer en français ou en anglais. Je lui souris donc bĂȘtement juste pour pouvoir mâĂ©chapper. Je rĂ©alise que ce que jâai appris en France ne mâest dâaucune utilitĂ© ici. Jâai lâimpression dâavoir Ă tout rĂ©apprendre. Je quitte lâuniversitĂ© et mâarrĂȘte Ă Pizza Pizza sur le chemin de mon appartement, aprĂšs tout, jâai dĂ©jĂ pris 8kg en deux ans, je ne suis plus à ça prĂȘt. La serveuse me voit rentrer et sâexclame en souriant Hey, how is it going? Oh my god you look amazing with that sweater, I love it! So, what can I get for you today? ». Le sweat-shirt que je porte est certainement le plus laid et le plus vieux que je possĂšde mais jâai bien compris que la serveuse nâen Ă rien a faire de mon sweat-shirt, elle veut juste que je lui laisse un bon tip pourboire. Juste avant de partir jâaperçois Mona une fille de ma classe qui a 3 jobs pour pouvoir payer ses Ă©tudes. Je lui fais un petit signe de la main et continue mon chemin en me demandant si moi aussi je vais finir dans la mĂȘme situation. Nous sommes Ă peine en novembre et il fait dĂ©jĂ si froid, lâhiver arrive⊠Je nâen peux plus, je suis fatiguĂ© de tout ça, je veux me rĂ©veiller et me retrouver en France, ou bien Ă Cuba sur une plage avec une eau des plus bleue qui existe sur cette terre. Je ferme les yeux quelques secondes puis les rĂ©-ouvre, mais il nây a pas de plage, pas de mer bleue⊠Au lieu de cela, jâarrive chez moi et je vois une sorte de gros rat noir qui fouille dans les poubelles ndla au Canada ce genre de rat sâappelle Ă©cureuil ». Je dĂ©cide alors de passer par lâarriĂšre de mon immeuble et tout Ă coup je sens une odeur Ă©pouvantable, aussitĂŽt jâaperçois une moufette qui sâenfuit. Lâodeur est rĂ©pugnante, je mâengouffre Ă lâintĂ©rieur de mon building et pense dĂ©jĂ a ce que je vais regarder Ă la tĂ©lĂ©vision. Au fond, peu importe, je sais bien que je vais regarder la mĂȘme chose que dâhabitude, une ou deux heures de publicitĂ© entrecoupĂ©e par quelques passages dâune Ă©mission supra nord amĂ©ricanisĂ©e qui nâa pas de maudit bon sens⊠Comment faire face au choc culturel et aux dĂ©sillusions ? Cette histoire fictive tournant en dĂ©rision la vie dâun expatriĂ© est lĂ pour illustrer deux points de vue extrĂȘmes et sert Ă introduire la notion de choc culturel. Je vous invite Ă partager votre expĂ©rience dâexpatriĂ© dans les commentaires ou Ă lire les articles suivants si vous prĂ©parez un dĂ©part au Canada 10 erreurs Ă Ă©viter de faire au QuĂ©bec, expressions quĂ©bĂ©coises populaires, 10 rĂšgles Ă respecter et 10 choses Ă ne jamais faire au Canada et clichĂ©s sur le Canada et les canadiens.
Onnous a longtemps vendu le « rĂȘve amĂ©ricain » mais on ne nous a jamais assez parlĂ© du « cauchemar amĂ©ricain ». Oui tu lâas compris, le bonheur ne se trouve pas toujours chez les autres et je me suis donnĂ© la dĂ©licate tĂąche de le dĂ©montrer preuve Ă lâappui dans cet article.
La quĂȘte du bonheur » constitue le cĆur du rĂȘve amĂ©ricain. Elle apparaĂźt dĂšs les premiers pas des treize colonies et se trouve au centre de la dĂ©claration dâIndĂ©pendance des Ătats-Unis. Elle a pourtant connu bien des vicissitudes au cours des XVIIIe et XIXe siĂšcles, de la conquĂȘte de lâOuest Ă la prospĂ©ritĂ© et des crises Ă©conomiques Ă la crainte que lâimmigration menace la promesse » amĂ©ricaine. RĂ©cit dâun rĂȘve, de ses transformations et de ses limites. Sous la plume de Thomas Jefferson, la DĂ©claration dâindĂ©pendance des Ătats-Unis 4 juillet 1776 proclame solennellement que lâhomme a reçu de son CrĂ©ateur certains droits inaliĂ©nables » notamment la vie, la libertĂ© et la quĂȘte du bonheur ». Le droit Ă la recherche du bonheur Comme le note lâhistorien Bernard Cottret dans son histoire de la rĂ©volution amĂ©ricaine, Quây a-t-il de plus rĂ©volutionnaire que de proclamer le droit au bonheur ? Ou de voir en lui lâobjectif le plus Ă©levĂ© de la vie sociale ? » Cette quĂȘte du bonheur nâest pas un simple droit Ă lâhĂ©donisme, individualiste, mais une notion collective, la fin mĂȘme de tout gouvernement. Or, cette quĂȘte du bonheur comme fin du gouvernement civil nâest pas une idĂ©e rĂ©volutionnaire en 1776. Lâaspect rĂ©volutionnaire est lâapplication de ces principes Ă une situation concrĂšte, et non Ă©noncĂ©s de façon abstraite. Les mots de Jefferson sont Ă©galement rĂ©volutionnaires par leur universalisme qui dĂ©passe de loin la cause spĂ©cifique des colonies britanniques en rĂ©volte contre leur mĂ©tropole, mais sans pour autant ĂȘtre nouveaux. Le fait que ces valeurs soient proclamĂ©es sans explication ou rĂ©fĂ©rence montre en effet quâelles font partie du paysage mental des hommes Ă©duquĂ©s de lâĂ©poque. Le triptyque des droits inaliĂ©nables de Jefferson fait Ă©cho Ă celui de lâAnglais John Locke â vie, libertĂ© et propriĂ©tĂ© â qui justifiait la Glorieuse rĂ©volution anglaise de 1688-1689 dans ses deux TraitĂ©s du gouvernement civil 1690. Le droit Ă la propriĂ©tĂ© est un sujet central du texte de Locke, mais il nâapparaĂźt pas en tant que tel chez Jefferson. Il est implicitement inclus dans un droit Ă la quĂȘte du bonheur qui englobe dâautres droits plus prĂ©cis comme le droit Ă la sĂ©curitĂ©. Lâexpression de quĂȘte du bonheur » pursuit of happiness apparaĂźt Ă plusieurs reprises dans lâEssai sur lâentendement humain de Locke, paru Ă©galement en 1690, et elle traverse ensuite la philosophie des LumiĂšres Ă©cossaises du milieu du XVIIIe siĂšcle, qui sont lues et enseignĂ©es dans les colonies amĂ©ricaines du troisiĂšme quart du siĂšcle, pĂ©riode de formation intellectuelle des futurs PĂšres fondateurs ». En 1776, lâidĂ©e dâun droit Ă la quĂȘte du bonheur est tellement dans lâair du temps quâon le trouve dans dâautres documents contemporains mais moins connus. Ainsi, dans la DĂ©claration des droits de la Constitution de Virginie, signĂ©e par George Mason en juin 1776, les droits inaliĂ©nables sont la jouissance de la vie et de la libertĂ©, lâaccession Ă la propriĂ©tĂ©, la quĂȘte du bonheur et de la sĂ©curitĂ©. Quelques mois plus tard, la DĂ©claration des droits des habitants de la RĂ©publique ou Ătat de Pennsylvanie proclame Tous les hommes sont nĂ©s Ă©galement libres et indĂ©pendants, et ils ont des droits certains, naturels, essentiels et inaliĂ©nables, parmi lesquels le droit de jouir de la vie et de la libertĂ©, et de les dĂ©fendre, celui dâacquĂ©rir une propriĂ©tĂ©, de la possĂ©der et de la protĂ©ger, enfin, celui de chercher et dâobtenir le bonheur et la sĂ©curitĂ©. » A lire aussi Face Ă la Chine, TaĂŻwan aura du mal Ă conserver son indĂ©pendance RĂȘve virginien, rĂȘve novanglais deux quĂȘtes du bonheur Le rĂȘve amĂ©ricain comme quĂȘte du bonheur est souvent associĂ© Ă des notions matĂ©rielles prospĂ©ritĂ©, voire fortune, ou simplement accĂšs Ă la consommation de la classe moyenne. En rĂ©alitĂ©, câest la synthĂšse de valeurs matĂ©rielles et immatĂ©rielles, ou plutĂŽt une valeur immatĂ©rielle lâaccomplissement de soi qui peut inclure une dimension matĂ©rielle sans sây limiter. Travailler Ă son compte, ĂȘtre son propre patron, faire de sa passion son mĂ©tier une certaine libertĂ©, un accomplissement de soi qui dĂ©passe la quĂȘte du profit Ă tout prix. Bien entendu, ces deux acceptions, matĂ©rielle et immatĂ©rielle, ne sont pas mutuellement exclusives mais il faut considĂ©rer que lâune prend le pas sur lâautre. Jâai construit ma cabane. Lentement, Ă lâĂ©cart, en restant fidĂšle Ă mes principes. Jâavance Ă mon rythme. Personne ne me gouverne. » Clint Eastwood Le peuplement trĂšs diffĂ©rent de la Virginie dâune part et de la Nouvelle-Angleterre de lâautre permet dâobserver comment ils sont chacun la manifestation dâun des aspects du rĂȘve amĂ©ricain, matĂ©riel dâun cĂŽtĂ©, immatĂ©riel de lâautre. En Virginie, oĂč sâinstallent aussi quelques communautĂ©s de puritains, le modĂšle dominant reste celui dâune immigration de jeunes hommes cĂ©libataires qui viennent pour travailler. Beaucoup sont des engagĂ©s, sous contrat de plusieurs annĂ©es. Ă lâissue de leur engagement sâils ont survĂ©cu Ă lâenvironnement Ă©pidĂ©miologique et sanitaire, ce qui nâest pas une mince affaire, ils peuvent sâinstaller sur place ou rentrer en Angleterre, mais leur motivation nâest pas religieuse ou politique. Câest en cela que le modĂšle virginien diffĂšre radicalement du modĂšle novanglais de Nouvelle-Angleterre. Les colons y sont majoritairement des familles qui emportent aussi des serviteurs sous contrat, qui accompagnent souvent un pasteur. Ainsi, des villages entiers sont transplantĂ©s dâune rive Ă lâautre de lâAtlantique. Leur motivation nâest pas matĂ©rielle ils ne traversent pas lâAtlantique âune entreprise dangereuse et trĂšs incertaine â pour faire fortune. Dans certains cas, ce sont des artisans Ă©tablis qui quittent des situations stables pour sauter dans lâinconnu et un monde oĂč tout est Ă construire. Le versant novanglais de ce que lâon nâappelle pas encore le rĂȘve amĂ©ricain, câest de trouver un refuge oĂč lâon pourra vivre sa foi comme on lâentend, ne pas avoir Ă craindre des persĂ©cutions politiques et/ou religieuses, quitte ensuite Ă imposer sa propre vision quand on passe du statut de minoritĂ© Ă celui de majoritĂ© au pouvoir. Cette ambiguĂŻtĂ© en apparence vient du fait que les puritains du Massachusetts ne concevaient la survie de leur expĂ©rience amĂ©ricaine par et pour la foi que sous la forme dâune sociĂ©tĂ© homogĂšne. Ce que nous appellerions le pluralisme nâĂ©tait pour eux que le levain qui allait corrompre la pĂąte lâAmĂ©rique Ă©tait aprĂšs tout suffisamment vaste pour que les dissidents aillent sâimplanter un peu plus loin. Fuir les persĂ©cutions rĂ©elles ou simplement perçues comme telles ne rendait donc pas automatiquement tolĂ©rant. Le rĂȘve novanglais peut ĂȘtre Ă©tendu Ă dâautres colonies ayant accueilli des rĂ©fugiĂ©s pour la foi, comme la Pennsylvanie avec les quakers, ou la Caroline du Sud avec ses huguenots français fuyant les dragonnades de Louis XIV, mais le modĂšle commence avec les PĂšres pĂšlerins en 1620, qui sâĂ©taient dĂ©jĂ rĂ©fugiĂ©s aux Pays-Bas aprĂšs avoir fui lâAngleterre en 1608. Le bonheur par la consommation Si les premiĂšres dĂ©cennies des colonies sont le plus souvent marquĂ©es par une certaine prĂ©caritĂ© et une quĂȘte du bonheur qui ne peut ĂȘtre quâimmatĂ©rielle limitĂ©e Ă la survie, la stabilisation de la vie coloniale est ensuite spectaculaire et le XVIIIe siĂšcle voit une nette amĂ©lioration des conditions de vie, de lâespĂ©rance de vie, une hausse du pouvoir dâachat dans un contexte de diversification de lâoffre dans ce qui sâapparente Ă une rĂ©volution de la consommation. Les colons sont en effet en mesure dâacheter davantage et dâeffectuer des achats plus discriminants on nâest plus dans la premiĂšre nĂ©cessitĂ©, le choix sâest Ă©tendu notamment Ă diffĂ©rents niveaux de qualitĂ©. On prĂ©cise mĂȘme lâorigine des produits importĂ©s pour mettre en avant leur qualitĂ© supĂ©rieure. Quand cette libre consommation se trouve grevĂ©e de droits de douane, dans les annĂ©es 1760, et que la grande autonomie vis-Ă -vis de la mĂ©tropole semble remise en cause, la colĂšre gronde et câest le point de dĂ©part de ce qui deviendra, de crise en crise et de malentendu en malentendu, la RĂ©volution amĂ©ricaine. Paradoxalement, la tension entre la mĂ©tropole et les colonies se situe Ă un moment oĂč le goĂ»t des colons sâanglicise fortement on consomme dans un esprit dâĂ©mulation de la British Way of Life, on veut faire comme en mĂ©tropole, boire du thĂ© dans de la porcelaine Wedgwood, par exemple. Par ailleurs, la libertĂ© que revendiquent les PĂšres fondateurs, câest dâabord la libertĂ© des citoyens britanniques ! La quĂȘte du bonheur est Ă©videmment liĂ©e Ă la peur de perdre des libertĂ©s politiques plus britanniques que strictement amĂ©ricaines. Mais la quĂȘte du bonheur est Ă©galement liĂ©e au contexte matĂ©riel, que lâon peut rapprocher de la propriĂ©tĂ© de Locke le colon veut pouvoir consommer comme il lâentend. A lire aussi Le rugby peut-il Ă©chapper Ă la trajectoire du sport mondialisĂ©? La rupture spatiale lâexceptionnalisme et lâAmĂ©rique comme laboratoire La rupture politique se fait sur fond de continuitĂ© philosophique si nous ne pouvons pas jouir de nos droits de citoyens britanniques, pouvons-nous encore nous considĂ©rer comme britanniques ? Pour justifier la rupture politique, inĂ©dite Ă lâĂ©poque, Thomas Paine convoque la rupture spatiale. Lâauteur du fameux Sens commun, best-seller » de lâannĂ©e 1776, y estime que la distance mĂȘme que le Tout-puissant a mise entre lâAngleterre et lâAmĂ©rique est une preuve convaincante et naturelle que lâautoritĂ© de lâune sur lâautre nâa jamais fait partie des desseins de la Providence ». Quelques dĂ©cennies avant Paine, le pasteur Jonathan Edwards avait cru dĂ©celer un signe providentiel dans la dĂ©couverte de lâAmĂ©rique par les EuropĂ©ens au moment mĂȘme de la RĂ©forme. Pour lui, cela ne pouvait relever du hasard. Il voyait lâAmĂ©rique comme un lieu particuliĂšrement important dans lâhistoire du monde puisque câest lĂ que devait se rĂ©aliser le Millennium, le paradis sur terre. DĂšs la pĂ©riode des dĂ©couvertes, au XVIe siĂšcle, la littĂ©rature promotionnelle vendait » lâAmĂ©rique comme un Ăden et comme le paradis perdu. John Winthrop, le gouverneur emblĂ©matique du Massachusetts qui a menĂ© la grande migration » anglaise vers Boston en 1630 voyait la Nouvelle-Angleterre comme un refuge » pour quelques Ă©lus, pendant que Dieu infligerait un chĂątiment apocalyptique Ă une Angleterre incapable de se rĂ©former. LâAmĂ©rique coloniale puis les Ătats-Unis sont donc vus depuis toujours comme un lieu Ă part, oĂč lâon peut Ă la fois renouer avec la puretĂ© originelle lâĂden et sâaffranchir des pesanteurs et des chaĂźnes de lâAncien Monde pour accĂ©der Ă un niveau inĂ©dit de dignitĂ© humaine le Millennium, notamment par le travail et non par la naissance. Câest ce que lâon appelle gĂ©nĂ©ralement lâĂ©thique protestante, mais que lâon peut qualifier plus prĂ©cisĂ©ment dâĂ©thique franklinienne tant elle doit aux formulations de Benjamin Franklin. Câest donc cette rupture qui confĂšre Ă lâAmĂ©rique son caractĂšre exceptionnel et qui y rend possible la rĂ©ussite. Dans son Avis Ă ceux qui voudraient sâen aller en AmĂ©rique, publiĂ© alors quâil Ă©tait en mission Ă Paris 1784, Franklin explique notamment que la corruption et la vĂ©nalitĂ© des offices omniprĂ©sentes dans lâEurope de lâĂ©poque nâexistaient pas dans le nouveau systĂšme amĂ©ricain Il nây a quâun petit nombre dâoffices civils ou dâemplois ; il nây en a point de superflus, comme en Europe ; la rĂšgle Ă©tablie dans quelques Ătats est quâaucun office ne doit ĂȘtre assez lucratif pour ĂȘtre dĂ©sirable. » La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine compte bien moins de pauvres et de riches que lâEurope ; il y rĂšgne plutĂŽt une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », ce que lâon nâappelle pas encore la classe moyenne. Et le mĂ©rite prend le pas sur la naissance On ne demande point Ă lâĂ©gard dâun Ă©tranger, qui est-il ? mais, que sait-il faire ? » Franklin vend Ă ses lecteurs français un rĂȘve amĂ©ricain fondĂ© sur le travail, dans un systĂšme social, politique et Ă©conomique qui nâest pas faussĂ© comme câest le cas alors en Europe. Non seulement il est possible dây rĂ©ussir pour qui sâen donne la peine mais, pour Franklin, il sâagit mĂȘme dâune certitude ». Pour le Normand Hector St-John de CrĂšvecĆur, qui Ă©crit au mĂȘme moment, lâAmĂ©rique est un continent neuf ; une sociĂ©tĂ© moderne », les AmĂ©ricains, issus de toute lâEurope, sont tous animĂ©s dâun esprit dâentreprise sans limites, sans entraves, parce que chacun travaille pour soi ». LĂ oĂč Franklin voyait une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », CrĂšvecĆur parle dâune agrĂ©able uniformitĂ© ». Pour lui, la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine est la plus parfaite qui existe au monde » oĂč le chemin de la fortune » est ouvert Ă tous, moyennant travail et effort. Comme Franklin, CrĂšvecĆur oppose lâEurope, au passĂ© funeste, Ă une AmĂ©rique tournĂ©e uniquement vers lâavenir. Pourtant, lâAmĂ©rique est selon lui le lieu oĂč lâHomme a retrouvĂ© lâancienne dignitĂ© du genre humain ». Câest donc un lieu de recommencement, mais Ă©galement de rĂ©gĂ©nĂ©ration, de restauration. Lâimmigration rĂȘve des uns, cauchemar des autres Les Ătats-Unis sont une terre de paradoxe, avec une population issue de lâimmigration Ă un moment ou Ă un autre, mais qui peut montrer une forte hostilitĂ© contre lâimmigration rĂ©cente ou Ă venir. Au XVIIe siĂšcle, dĂ©jĂ , les puritains estimaient que la cohĂ©sion sociale dĂ©pendait de lâhomogĂ©nĂ©itĂ© religieuse. En dâautres termes, la quĂȘte du bonheur social, collectif, passait par le maintien dâune communautĂ© homogĂšne, dont les Ă©lĂ©ments dissidents nâĂ©taient pas les bienvenus. Le mĂ©canisme qui sous-tend lâanticatholicisme est similaire le catholicisme â ou papisme » â est aux yeux de lâopinion protestante, majoritaire alors, le versant religieux de lâautoritarisme et de lâabsolutisme, Ă lâinverse dâun protestantisme synonyme de libertĂ© et de dĂ©mocratie. Ă cela se greffe notamment lâhostilitĂ© dâordre plus ethnique aux Irlandais. Ainsi, au milieu du XIXe siĂšcle, les petites annonces pour des emplois de gouvernante, par exemple, stipulent explicitement No Irish need apply » Irlandais sâabstenir. Les Irlandais sont pauvres, catholiques et probablement dĂ©pourvus de sens moral. Sur la cĂŽte ouest, les Chinois ont certes constituĂ© une main-dâĆuvre bon marchĂ© corvĂ©able Ă merci, mais quand on considĂšre quâils sont trop nombreux, on Ă©dicte les premiers quotas ethniques contre leur immigration 1882. Enfin, les mormons, pourtant un des rares groupes religieux nĂ©s aux Ătats-Unis et non importĂ©s dâEurope, sont considĂ©rĂ©s comme une Ăglise Ă©trangĂšre ». La raison tient Ă leur dogme ils ajoutent un livre Ă la Bible, ce qui est anathĂšme pour de nombreux protestants et Ă leurs pratiques sociales la polygamie jusquâen 1890. Ils sont donc persĂ©cutĂ©s et fuient toujours plus Ă lâouest. Ils trouvent refuge Ă Salt Lake City, aux confins septentrionaux du Mexique, avant dâĂȘtre rattrapĂ©s par lâirrĂ©pressible expansion des Ătats-Unis vers lâouest, Ă grands renforts dâidĂ©ologie de la destinĂ©e manifeste. » Entre 1845 et 1848, la frontiĂšre occidentale des Ătats-Unis est repoussĂ©e jusquâau Pacifique, et le Texas, la Californie, et tout lâOuest passent sous le contrĂŽle des Ătats-Unis. Cette expansion nâa pas lieu que sur la carte elle est souvent prĂ©cĂ©dĂ©e et toujours suivie par les pionniers, parmi lesquels on trouve le Suisse ThĂ©odore Bost, qui a laissĂ© une riche correspondance transatlantique. Ses lettres, qui couvrent plus dâun demi-siĂšcle, montrent bien Ă la fois les espoirs et les frustrations, une quĂȘte du bonheur qui lui fait dâabord traverser lâAtlantique et qui le pousse toujours un peu plus Ă lâouest, malgrĂ© les Ă©preuves et la rudesse extrĂȘme de ses conditions de vie. MalgrĂ© tout cela, il ne perd jamais espoir. La quĂȘte reste sans cesse inachevĂ©e. Le rĂȘve amĂ©ricain est au moins autant la destination que lâon nâatteint pas forcĂ©ment que le voyage qui est censĂ© y mener. Bost sâĂ©teint quand le Ku Klux Klan renaĂźt de ses cendres et dĂ©passe largement le Vieux Sud confĂ©dĂ©rĂ© de sa premiĂšre existence Ă©phĂ©mĂšre 1866-1871. Outre les Noirs Ă©mancipĂ©s, ses nouveaux boucs Ă©missaires sont les catholiques, les juifs et les bolchĂ©viques, qui ont en commun de ne pouvoir ĂȘtre de vrais AmĂ©ricains car leur loyautĂ© va dâabord Ă une autre source le Vatican, Moscou, la communautĂ©. Cette version trĂšs dĂ©fensive de lâamĂ©ricanitĂ© est le reflet des angoisses dâune AmĂ©rique qui se sent de plus en plus menacĂ©e par les profondes mutations structurelles Ă lâĆuvre Ă lâĂ©poque urbanisation galopante, industrialisation, immigration en provenance dâEurope du Sud et de lâEst dâune ampleur inĂ©dite qui accĂ©lĂ©rait une diversification elle aussi inĂ©dite de la population de souche » dâascendance britannique et protestante. Ce Ă quoi il faut ajouter la menace sur la religion rĂ©vĂ©lĂ©e que constituent les progrĂšs de la science, Ă la fois la philologie et lâĂ©volutionnisme, qui remettent en cause la vĂ©racitĂ© du texte biblique. La prohibition, les lois anti-Ă©volution et les quotas migratoires drastiques 1921, 1924 sont autant de croisades symboliques destinĂ©es Ă enrayer ce qui est perçu comme cette dĂ©naturation profonde de ce que doit ĂȘtre lâAmĂ©rique Ă©ternelle. La quĂȘte du bonheur des uns, particuliĂšrement les immigrĂ©s italiens, grecs, juifs, russes, qui fuient la misĂšre et les persĂ©cutions religieuses, politiques est le cauchemar des autres â les vrais » AmĂ©ricains. Les banlieues et lâAmerican Way of Life Les dĂ©cennies de postĂ©ritĂ© dâaprĂšs-guerre sont la quintessence du rĂȘve amĂ©ricain, et parmi ses symboles les plus puissants figurent le pavillon de banlieue et la voiture. Lors de la grande exposition de New York en 1939-1940, le pavillon Futurama a un succĂšs retentissant. Il y anticipe une vision de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du futur â en 1960. Le fait quâil soit sponsorisĂ© par General Motors nâest probablement pas Ă©tranger au fait que la voiture et lâinfrastructure routiĂšre y sont centrales. Lâautomobile sâĂ©tait dĂ©mocratisĂ©e trĂšs tĂŽt aux Ătats-Unis, notamment sous lâimpulsion dâHenry Ford, qui voulait que ses ouvriers puissent se payer ce quâils fabriquaient. Les salaires gĂ©nĂ©reux des usines du Nord Chicago, DĂ©troit attirent de nombreux Noirs du Sud, qui fuient la misĂšre et le travail des champs. Sur le modĂšle du fordisme, la construction rĂ©sidentielle se rationnalise, ce qui permet dâen diminuer les coĂ»ts et dâen faciliter lâaccessibilitĂ©. Dans les annĂ©es 1950, lâexpansion du modĂšle pavillonnaire dans les banlieues poursuit cette tendance Ă la massification mais Ă une Ă©chelle inĂ©dite. Certes, la moyennisation par la consommation est indĂ©niable, mais la suburbanisation et la prospĂ©ritĂ© ne doivent pas occulter la pĂ©rennitĂ© des discriminations raciales, par exemple. Le processus de suburbanisation par lequel on sâextrait de villes associĂ©es Ă Babylone correspond Ă la vision jeffersonienne de lâAmĂ©rique, nĂ©o-rurale, qui associe la vertu Ă la terre et Ă la nature, par opposition Ă la vision hamiltonienne, dâaprĂšs Alexander Hamilton, ministre de George Washington, pour qui la prospĂ©ritĂ© viendrait du dĂ©veloppement des villes et du commerce transatlantique. Cependant, la suburbanisation est indissociable dâune consommation de masse associĂ©e Ă la prospĂ©ritĂ©, synthĂšse de ces deux visions. Le symbole de cette consommation nouvelle est le centre commercial, ou mall », oĂč la consommation est centralisĂ©e, rationnalisĂ©e, en rupture avec le type de consommation classique des centres villes. Ă la consommation de masse succĂšde rapidement une consommation trĂšs segmentĂ©e, associĂ©e Ă un ciblage marketing de plus en plus pointu. Câest ainsi que naĂźt la figure du teenager », entre lâenfant et lâadulte, dotĂ© dâun pouvoir dâachat inĂ©dit, Ă qui lâon destine des produits culturels et matĂ©riels spĂ©cifiques, comme le rocknâroll et tout ce qui devient la culture jeune ». Ce modĂšle de lâ American Way of Life » sâexporte bien â câest la puissance du soft power, sous lâimpulsion des reprĂ©sentations culturelles sĂ©ries, films, musique mais aussi sous les formes matĂ©rielles produits technologiques, enseignes alimentaires McDonaldâs, Coca Cola et lotissements pavillonnaires aux pĂ©riphĂ©ries des villes. Bien entendu, ce soft power est parfois assimilĂ© Ă une forme dâimpĂ©rialisme culturel la coca-colonisation » dĂ©noncĂ©e par le Parti communiste français dĂšs la fin des annĂ©es 1940. Mais les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes dĂ©noncent ces excĂšs la sĂ©rie Desperate Housewives est un des nombreux exemples oĂč lâillusion dâune surface lisse des banlieues amĂ©ricaines cache une rĂ©alitĂ© chaotique peu reluisante. La place de la femme dans les banlieues des annĂ©es de prospĂ©ritĂ© est assez peu Ă©panouissante, et une partie de la rĂ©volte des annĂ©es 1960 se fait contre le modĂšle conformiste des annĂ©es 1950. En portant un coup dâarrĂȘt net Ă lâexpansion continue, toujours un peu plus loin des grandes villes, la crise des subprimes semblait mettre un terme Ă un long processus dâascension sociale par lâaccession Ă la propriĂ©tĂ© dans les utopies Ă©dĂ©niques des banlieues rĂ©sidentielles. Aujourdâhui, les dĂ©localisations et la prĂ©carisation du salariat combinĂ©es Ă lâendettement frais de scolaritĂ© et diffĂ©rents crĂ©dits rognent toujours plus sur les conditions de vie, au point que si, en 1970, 90 % des trentenaires avaient mieux rĂ©ussi que leurs parents au mĂȘme Ăąge, on Ă©tait Ă peine Ă 50 % pour les trentenaires de 2015. Pour la premiĂšre fois dans lâhistoire des Ătats-Unis, une gĂ©nĂ©ration nâest plus assurĂ©e du tout de vivre mieux que la gĂ©nĂ©ration de ses parents, les baby-boomers, ce qui remet en cause le rĂȘve amĂ©ricain. GrĂąceaux progrĂšs de la technologie, les parents auront la possibilitĂ© dâaugmenter le potentiel artistique de leurs rejetons en amĂ©liorant, par exemple, leur acuitĂ© visuelle ou auditive. Une meilleure comprĂ©hension du fonctionnement du cerveau permettra de dĂ©velopper leurs facultĂ©s cognitives en renforçant, par exemple, le gĂšne chargĂ© de convertir la mĂ©moire Ă court terme enDepuis plusieurs annĂ©es, le territoire amĂ©ricain ne cesse dâattirer les Ă©trangers voulant vivre une vie meilleure et prospĂšre. Pendant trĂšs longtemps, le pays a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une terre dâaccueil pour tous et beaucoup y ont trouvĂ© refuge. Mais est-ce encore le cas aujourdâhui ? Le pays a connu certaines crises que ce soit dâun point de vue ethnique, culturel ou encore financier. Ainsi, le territoire amĂ©ricain peut-il encore tenir ses promesses ? Est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Doit-on encore parler de rĂȘve amĂ©ricain aujourdâhui ? Voici tout ce quâil faut savoir ! Que reprĂ©sente le rĂȘve amĂ©ricain ? Il fait partie intĂ©grante de lâhistoire amĂ©ricaine. Câest Ă partir du XVIIe siĂšcle que les Etats Unis vont se forger lâimage dâun lieu oĂč mĂȘme vos rĂȘves les plus fous seront rĂ©alisables. Il sâagit dâune terre promise presque idyllique composĂ©e dâune richesse inĂ©puisable pour les colons. Par la suite, cette image va ĂȘtre renforcĂ©e au XVIIIe siĂšcle lors de la crĂ©ation de la DĂ©claration dâIndĂ©pendance qui en fait une terre puissante et propice Ă la poursuite du bonheur. LibertĂ© individuelle et dâexpression, ici, chacun est Ă©gal et libre de rĂ©aliser ses projets pour accĂ©der au fameux American dream. LâAmĂ©rique du Nord deviendra donc par la suite pour le monde entier le lieu idĂ©al pour sâenrichir et ĂȘtre heureux. LâidĂ©e Ă©tant que chacun, peu importe son origine ou sa classe sociale, parviendra Ă gravir les Ă©chelons en arrivant sur le territoire amĂ©ricain. Sâen suivra des annĂ©es connaissants une Ă©conomie prospĂšre et une augmentation des revenus pour les colons. Dans lâensemble, le rĂȘve amĂ©ricain offre la possibilitĂ© Ă chacun de rĂ©aliser ses projets mĂȘme sâil se trouve au plus bas de sa catĂ©gorie sociale et quâil est seul. En arrivant sur le territoire amĂ©ricain, vous trouverez un travail qui vous permettra dâavoir un revenu correct pour ainsi avoir un bien immobilier oĂč vous pourrez vivre paisiblement en famille. Pour attirer plus de populations, la vision de lâAmerican dream va se rĂ©pandre en France, en Europe et dans le monde entier par le biais de la culture. Des images dâhommes qui se battent pour leurs droits comme Martin Luther King ou dâautres qui ont rĂ©ussi Ă devenir cĂ©lĂšbres sans aucun soutien comme Abraham Lincoln se diffusent partout. LâAmerican dream est possible, et ils veulent le prouver. Mais est-il vraiment rĂ©el ou nâest-ce que la face visible dâune sombre rĂ©alitĂ© ? Finalement, la question a toujours Ă©tĂ© le rĂȘve amĂ©ricain est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Malheureusement, lâautre partie de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine sâaccordera Ă avouer que ce rĂȘve amĂ©ricain nâest pas envisageable pour tous. Notamment en raison des Ă©vĂ©nements financiers et politiques qui vont toucher le pays par la suite. La crise de subprimes, par exemple, va ĂȘtre un frein Ă lâAmerican dream de nombreux immigrĂ©s qui Ă©taient parvenus Ă obtenir des crĂ©dits immobiliers pour acheter un logement. Beaucoup ont vu leurs dettes sâaccumuler et ont Ă©tĂ© dans lâincapacitĂ© de rembourser leur crĂ©ancier. De ce fait, les procĂ©dures de short sales ou de saisies de bien immobilier par la banque, comme la foreclosure, vont ĂȘtre mises en place. Finalement mĂȘme si le rĂȘve amĂ©ricain peut paraĂźtre accessible en apparence, les annĂ©es qui passent imposent de plus en plus de barriĂšres Ă cette idĂ©e de rĂ©ussite. LââAmerican way of lifeâ est-il encore possible aujourdâhui ? InĂ©galitĂ©s, crise, population divisĂ©e dâun point de vue politique et modĂšle de santĂ© en retard sur son temps⊠Beaucoup diront que LâAmĂ©rique du nord nâest plus la terre promise dâautrefois⊠Mais quel pays est exempt de tout dĂ©faut ? MalgrĂ© tout cela, les Ătats-Unis offrent un cadre de vie agrĂ©able selon les expatriĂ©s et les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes. Aujourdâhui, les conditions dâaccĂšs aux Etats-Unis restent plus restreintes et malheureusement les prix restent plus Ă©levĂ©s quâil y a plusieurs annĂ©es. Cependant, aprĂšs des pĂ©riodes sombres dâun point de vue financier, le pays se relĂšve et les investisseurs se tournent de plus en plus vers les opportunitĂ©s quâil propose. Finalement, ce nâest peut-ĂȘtre pas la fin de lâAmerican dream. De par ses paysages infinis, ses Ă©difices sur plusieurs mĂštres de hauteur allant presque toucher le ciel, et ses conditions de vie idyllique dans certaines villes, les Ătats Unis continuent de faire rĂȘver. Chaque annĂ©e, elle attire de plus en plus dâinvestisseurs ou de rĂ©sidents Ă©trangers voulant connaĂźtre cet American dream. Des entreprises sâinstallent de façon grandissante sur le territoire, crĂ©ant ainsi plus dâoffres dâemplois. En immobilier, le rĂȘve amĂ©ricain offre lâopportunitĂ© dâacheter une maison ou un appartement pour des prix trĂšs bas afin dâavoir une rentabilitĂ© Ă©levĂ©e. MĂȘme si les prix augmentent chaque annĂ©e, le rĂȘve amĂ©ricain doit sâadapter avec son temps. En achetant un bien immobilier, vous pourrez donc envisager une plus-value Ă lâavenir. De plus, si vous souhaitez partir vivre aux USA, de nombreuses aides sont mises Ă votre disposition comme la convention fiscale entre la France et les Etats Unis. Ainsi, que ce soit pour investir ou pour partir vivre aux Etats Unis, vous avez la possibilitĂ© de rĂ©aliser votre American dream Ă votre maniĂšre. Dans lâensemble, mĂȘme si cela peut ĂȘtre vu comme un imaginaire collectif, la vision de lâAmerican dream nâa pas totalement disparue car il offre encore aujourdâhui des opportunitĂ©s pour de nombreux investisseurs Ă©trangers. Pourquoi lâAmerican dream attire-t-il encore beaucoup dâĂ©trangers ? Il promet une vie paisible et pleine de richesseIl nâa pas toujours Ă©tĂ© accessible Ă tousIl sâadapte avec son Ă©poqueAujourdâhui, le pays offre encore beaucoup dâopportunitĂ©s Besoin dâaide pour parvenir Ă rĂ©aliser votre rĂȘve amĂ©ricain ? Vous voulez en savoir plus sur les opportunitĂ©s que vous pouvez avoir en investissant aux Ătats Unis ? Les professionnels de notre Ă©quipe sont lĂ pour VOUS aider ! Une seule chose Ă faire, cliquez sur ce lien pour contacter nos agents immobiliers, ou rĂ©aliser votre propre simulation de projet ! 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EtatsUnis : le rĂȘve nâest quâun cauchemar. En parcourant la presse1 depuis le mois de mai 2009, nombre de faits et chiffres peuvent ĂȘtre collationnĂ©s qui rĂ©vĂšlent, au-delĂ de la bien-pensance libĂ©rale, la rĂ©alitĂ© du cauchemar Ă©tats-unien. Les rutilantes images tĂ©lĂ©visuelles de lâAmĂ©rique sont lâarbre qui cache la forĂȘt de lâextrĂȘme fragilitĂ© de cette sociĂ©tĂ©, y