Des Citoyens agressĂ©s Ă coups de couteau, de marteau, de barre de fer, Ă Paris et dans plusieurs autres villes de France. Des patrouilles de Sentinelle qui subissent des attaques verbales ou physiques, la derniĂšre en date Ă la voiture bĂ©lier. Fait tout aussi grave, une voiture qui rĂ©ussit Ă sâintroduire sur les pistes dâun aĂ©roport. Sur ce dernier cas, on ne peut que sâinterroger comment le conducteur nâa pas Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© plus tĂŽt alors que par deux fois il a pris deux autoroutes en sens inverse de circulation » ? La facilitĂ© avec laquelle il est entrĂ©e sur lâaĂ©roport doit nous interroger, tout comme doit nous interroger la difficultĂ© rencontrĂ©e par la Gendarmerie Nationale, les Douanes et la Police Nationale a lâinterpeller comme le montre les vidĂ©os diffusĂ©es dans les mĂ©dias. Mais ce qui nous pousse le plus Ă nous interroger ce sont la multiplication de ces attaques et la rapiditĂ© avec laquelle lâexĂ©cutif nous dit â pas dâamalgameâ et met la piste du dĂ©sĂ©quilibrĂ© en avant quasi systĂ©matiquement. Il nous faut donc rĂ©flĂ©chir diffĂ©remment et adapter nos rĂ©ponses Ă ce qui se trouve ĂȘtre pour lâinstant non plus des attaques suicides de masse mais des actions de loups » solitaires en lien ou non avec DAESH. Le renforcement des Forces de lâOrdre, lâarmement gĂ©nĂ©ralisĂ© des Polices Municipales ainsi quâune extension en la matiĂšre pour la SĂ©curitĂ© PrivĂ© et certains citoyens sont une des prioritĂ©s dâaction immĂ©diate. Il faut aussi, Ă cĂŽtĂ© de cela, que les Citoyens se responsabilisent pour ĂȘtre en mesure dâappliquer la loi* lorsque la situation lâexige. La vĂ©ritĂ© en matiĂšre de sĂ©curitĂ© nâest plus dans lâancien temps ». GrĂ©gory Baudouin DĂ©lĂ©guĂ© national Ă la SĂ©curitĂ© et Ă la DĂ©fense *Article 122-7 du Code pĂ©nal traitant de lâĂ©tat de nĂ©cessitĂ©, articles 122-5 et 122-6 du Code pĂ©nal traitant de la lĂ©gitime dĂ©fense, articles 223-5/6/7 du Code pĂ©nal relatifs Ă la non-assistance, articles 53 et 73 du Code de procĂ©dure pĂ©nale faisant rĂ©fĂ©rence au flagrant dĂ©lit ou Ă lâinterpellation.
Lamunicipalité tient à rappeler aux Montchaninois et à ceux qui tous les jours fréquentent la commune de Montchanin que la sécurité dans les espaces
LasĂ©curitĂ© aĂ©rienne Ă©tait lâaffaire de tous, câest devenu lâaffaire de chacun. Mise Ă jour : 10/06/2021 - Auteur : ArmĂ©e de lair et de lespace - Direction : ArmĂ©e de l'Air et de l'Espace. Câest accompagnĂ© de ce leitmotiv que le Bureau de sĂ©curitĂ© aĂ©rienne de lâĂ©tat-major de lâarmĂ©e de lâAir (EMAA) a organisĂ©, Ă
Depuis 2019, chaque 7 juin sera lâoccasion de mettre en Ă©vidence les avantages dâune alimentation sĂ»re. 7 juin 2020, Le Caire - Ă lâoccasion de la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments JISSA, lâOrganisation des Nations unies pour lâalimentation et lâagriculture FAO et lâOrganisation mondiale de la santĂ© OMS ont publiĂ© la dĂ©claration commune suivante pour souligner le rĂŽle crucial de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments dans la promotion de la santĂ© et lâĂ©radication de la faim Sans accĂšs universel Ă une alimentation sĂ»re, lâAgenda 2030 sera impossible Ă atteindre. Toute personne a le droit Ă une alimentation sĂ»re, nutritive et suffisante. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est essentielle pour promouvoir la santĂ© et Ă©liminer la faim, deux des 17 objectifs de lâAgenda 2030 pour le dĂ©veloppement durable. Si elle nâest pas sĂ»re, ce nâest pas de la nourriture. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est atteinte lorsque toutes les personnes, Ă tout moment, ont un accĂšs physique et Ă©conomique Ă une nourriture qui rĂ©pond Ă leurs besoins alimentaires pour une vie saine et active. En effet, la sĂ©curitĂ© alimentaire est une partie fondamentale de la composante utilisation des quatre dimensions de la sĂ©curitĂ© alimentaire - disponibilitĂ©, accĂšs, utilisation et stabilitĂ©. Aujourdâhui, environ 55 millions de personnes dans les Ătats arabes sont en situation dâinsĂ©curitĂ© alimentaire. En dĂ©finitive, une alimentation saine est essentielle non seulement pour amĂ©liorer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© alimentaire, mais Ă©galement pour les moyens de subsistance, le dĂ©veloppement Ă©conomique, le commerce et la rĂ©putation internationale de chaque pays de la rĂ©gion. Les maladies dâorigine alimentaire entravent le dĂ©veloppement socio-Ă©conomique en mettant Ă rude Ă©preuve les systĂšmes de soins de santĂ© et en nuisant aux Ă©conomies nationales, au tourisme et au commerce. La FAO et lâOMS unissent leurs forces dans la rĂ©gion pour assister les pays Ă prĂ©venir, gĂ©rer et rĂ©pondre aux risques tout au long de la chaĂźne dâapprovisionnement alimentaire, en travaillant avec les producteurs et les vendeurs de denrĂ©es alimentaires, les autoritĂ©s de rĂ©glementation et les acteurs de la sociĂ©tĂ© civile, que les aliments soient produits localement ou importĂ©s. La FAO aide les pays membres Ă prĂ©venir, gĂ©rer et rĂ©pondre aux risques tout au long de la chaĂźne de production alimentaire tandis que lâOMS facilite la prĂ©vention, la dĂ©tection et la rĂ©ponse au niveau mondial aux menaces pour la santĂ© publique associĂ©es Ă des aliments insalubres. Les deux organisations Ćuvrent Ă garantir la confiance des consommateurs dans leurs autoritĂ©s et dans la sĂ©curitĂ© de lâapprovisionnement alimentaire. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments est une responsabilitĂ© partagĂ©e entre les gouvernements, les producteurs et les consommateurs. Tout le monde a un rĂŽle Ă jouer, de la ferme Ă la table, pour garantir que les aliments que nous consommons sont sĂ»rs et ne causeront pas de dommages Ă notre santĂ©. Nous appelons les gouvernements, les partenaires du dĂ©veloppement international, les donateurs et le secteur privĂ© Ă faire une diffĂ©rence durable en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire. Ceci peut se faire par le biais des actions suivantes Assurer la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments. Les gouvernements nationaux doivent garantir une nourriture sĂ»re et nutritive pour tous. Produire des aliments sĂ»rs. Les agriculteurs et producteurs doivent adopter de bonnes pratiques culturales. Bonnes pratiques de transformation. Les exploitants du secteur alimentaire doivent veiller Ă ce que les aliments soient transportĂ©s, stockĂ©s et prĂ©parĂ©s sans danger pour la santĂ©. VĂ©rifier la sĂ©curitĂ© des aliments. Les consommateurs doivent avoir accĂšs en temps opportun Ă des informations claires et fiables sur les risques nutritionnels et les risques de maladie associĂ©s Ă leurs choix alimentaires. Faire Ă©quipe pour la sĂ©curitĂ©. Les gouvernements, les organismes Ă©conomiques rĂ©gionaux, les organisations des Nations unies, les agences de dĂ©veloppement, les organisations commerciales, les groupes de consommateurs et de producteurs, les institutions universitaires et de recherche et les entitĂ©s du secteur privĂ© doivent travailler ensemble sur les questions de sĂ©curitĂ© alimentaire. *** Depuis 2019, chaque 7 juin sera lâoccasion de mettre en Ă©vidence les avantages dâune alimentation sĂ»re. La JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments JISSA a Ă©tĂ© adoptĂ©e par lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies en dĂ©cembre 2018. La deuxiĂšme Ă©dition de la JournĂ©e internationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments vise Ă attirer lâattention et Ă inspirer lâaction en matiĂšre de prĂ©vention, de dĂ©tection et de gestion des risques dâorigine alimentaire, contribuant ainsi Ă la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, Ă la santĂ© humaine, Ă la prospĂ©ritĂ© Ă©conomique, Ă lâagriculture, Ă lâaccĂšs aux marchĂ©s, au tourisme et au dĂ©veloppement
LaSST, câest lâaffaire de tous !? Ce guide vise Ă soutenir les milieux de travail pour la prise en charge de la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du travail (SST) dans leur milieu de travail. Les mesures proposĂ©es doivent ĂȘtre adaptĂ©es par les diffĂ©rents secteurs Ă leurs spĂ©cificitĂ©s pour garantir que les activitĂ©s puissent reprendre ou continuer dans les conditions les plus sĂ»res et lesSĂ©curitĂ©/vigilance PubliĂ© le 08/01/19 et mis Ă jour le 11/04/22 Il est le garant dâun cadre de vie plus sĂ©curisĂ©. Retour sur le Conseil Local de SĂ©curitĂ© et de PrĂ©vention de la DĂ©linquance qui sâest tenu le vendredi 9 novembre en salle du Conseil municipal. Trente personnes ont pris part au dernier Conseil Local de SĂ©curitĂ© et de PrĂ©vention de la DĂ©linquance CLSPD qui sâest dĂ©roulĂ© le vendredi 9 novembre. Chaque annĂ©e, cette sĂ©ance plĂ©niĂšre rĂ©unit les acteurs de la prĂ©vention et de la lutte contre la dĂ©linquance et permet de faire le bilan des avancĂ©es en la matiĂšre. PrĂ©sidĂ© par le Maire, le CLSPD est une instance de pilotage et de concertation entre institutions et organismes publics et privĂ©s qui permet dâaffiner la stratĂ©gie mise en place pour amĂ©liorer le cadre de vie de la commune en identifiant les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes dâinsĂ©curitĂ© dans les transports, les Ă©tablissements scolaires et dans lâhabitat social. Ce dernier CLSPD a ainsi rassemblĂ© la Vice-Procureur de la RĂ©publique au Parquet de Pontoise, la Commissaire de Police dâErmont, les renseignements territoriaux, le Sous-PrĂ©fet dâArgenteuil, les bailleurs sociaux Domaxis, BatigĂšre en IDF ex SOVAL, Val-dâOise Habitat, Erilia et Osica, les chefs dâĂ©tablissements scolaires, les cars Lacroix, la Mission locale de Val Parisis ou encore les Ă©lus Patrick BoullĂ©, Jean-Hubert Montout, Sandrine Le Moing et Monique Mavel-Maquenhem. Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, lâinstitution Jeanne-dâArc y Ă©tait reprĂ©sentĂ©e. La sĂ©curitĂ© est une prioritĂ© sur Franconville, câest lâune des premiĂšres villes Ă avoir dĂ©veloppĂ© la vidĂ©oprotection », a rappelĂ© Patrick BoullĂ©, maire-adjoint. Pour rappel, le parc vidĂ©o de Franconville compte actuellement 39 camĂ©ras. Cette rĂ©union annuelle est nĂ©cessaire et je fĂ©licite Franconville, prĂ©curseur en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, pour la collaboration qui sây fait Ă tous les niveaux et pour lâimage dâunitĂ© que cela renvoie », appuie Philippe Malizard, Sous-prĂ©fet dâArgenteuil. Depuis 2015, la ville a pris des mesures fortes pour anticiper les nouveaux phĂ©nomĂšnes de dĂ©linquance et les endiguer augmentation des effectifs voir encadrĂ©, armement de la Police Municipale en catĂ©gorie B1, augmentation de lâamplitude horaire des patrouilles municipales, crĂ©ation de la brigade motorisĂ©e en mai 2017 puis de la brigade Ă©questre en mai 2018, renforcement de la collaboration entre la Police Nationale et la Police Municipale. Nous avons multipliĂ© ces deux derniĂšres annĂ©es nos modes de dĂ©placements pour amĂ©liorer la mobilitĂ© des agents dans le cadre de nos actions de prĂ©vention et Ă©galement faciliter les interpellations, explique Patrick BoullĂ©. PrĂ©vention, proximitĂ© et rĂ©pression » La brigade Ă©questre, au-delĂ de pouvoir aller partout, est un vecteur de communication avec la population. Elle permet de lutter contre les atteintes aux biens et de renforcer la sĂ©curitĂ© aux abords des groupes scolaires. Nous sommes une vraie police de proximitĂ© au quotidien et luttons contre tous les sentiments dâinsĂ©curitĂ©. Nos trois mots dâordre Ă Franconville sont prĂ©vention, proximitĂ© et rĂ©pression. » Depuis 2014, le nombre de cambriolages a baissĂ© sur la circonscription. La brigade motorisĂ©e mise en place en 2017 a, par ailleurs, permis de mettre fin aux rodĂ©os sauvages. Le chef de la Police Municipale a Ă©galement annoncĂ© le renouvellement complet du systĂšme de vidĂ©oprotection. Les camĂ©ras datent de 2011. Il est nĂ©cessaire que nous nous dotions de camĂ©ras derniĂšre gĂ©nĂ©ration pour suivre au mieux les faits de dĂ©linquance. » En parallĂšle du CLSPD, la municipalitĂ© met rĂ©guliĂšrement des groupes de travail en place afin de rĂ©pondre aux attentes sĂ©curitaires de chaque quartier et des diffĂ©rents partenaires. Des mesures ont Ă©galement Ă©tĂ© prises dans les transports routiers STIF-LACROIX mĂ©diation, actions de sensibilisation, contrĂŽles/verbalisation de la fraude, prĂ©vention situationnelle. De mĂȘme dans les transports ferroviaires SNCF identification des groupes de perturbateurs, renforcement des opĂ©rations de contrĂŽle par les diffĂ©rents services de police, mise en place dâun arrĂȘtĂ© municipal anti-attroupement. Des actions de prĂ©vention sont proposĂ©es chaque annĂ©e dans les Ă©coles et les bailleurs sociaux travaillent en partenariat avec les services de Police et la Politique de la ville. Parce que, comme lâa soulignĂ© le maire, Xavier Melki La sĂ©curitĂ© et la prĂ©vention de la dĂ©linquance relĂšvent de la responsabilitĂ© collective, câest lâaffaire de tous ». Augmentation des effectifs En 2015 13 agents + 8 ASVP En 2016 15 agents + 8 ASVP En 2017 19 agents + 6 ASVP En 2018 23 agents + 6 ASVP PrĂ©vision 2019 25 agents + 6 ASVP Le CSU inaugurĂ© Le Centre de Supervision Urbain CSU qui avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© administrativement vers lâagglomĂ©ration Val Parisis en 2015 a dĂ©mĂ©nagĂ© le 23 novembre au niveau de lâancien site dâArline oĂč siĂšge Ă©galement la Police MutualisĂ©e intercommunale. Pour rappel, le parc vidĂ©o de Franconville compte actuellement 39 camĂ©ras. Un renouvellement des camĂ©ras nomades a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© lâannĂ©e derniĂšre et le parc des camĂ©ras fixes sera progressivement remplacĂ© afin dâacquĂ©rir peu Ă peu des camĂ©ras de derniĂšre gĂ©nĂ©ration. En 2019, vingt camĂ©ras supplĂ©mentaires vont ĂȘtre installĂ©es et un rĂ©ajustement dâimplantation sera alors envisagĂ© en fonction des retours dâexpĂ©riences. Le CSU est unique sur le territoire et permettra le visionnage de lâensemble des camĂ©ras dĂ©ployĂ©es dans les quinze communes de Val Parisis. Au total, prĂšs de 400 camĂ©ras seront installĂ©es sur lâensemble du pĂ©rimĂštre dâici 2019, rĂ©parties sur des sites dĂ©terminĂ©s au prĂ©alable avec les acteurs de la sĂ©curitĂ© par exemple aux abords des gares, des Ă©tablissements scolaires et des commerces, dans les centres villes et les quartiers sensibles.
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Et de trois ! Le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud poursuit sa sĂ©rie de dĂ©bats publics, dans la 10e circonscription de Lyon. Objectif donner la parole aux citoyens et renforcer le lien entre le local et le national ». AprĂšs lâĂ©ducation Ă Saint-Genis-Laval puis le numĂ©rique Ă CharbonniĂšres-les-Bains, le comitĂ© de circonscription animĂ© par Fabienne Tirtiaux, a rĂ©uni la population Ă lâespace culturel Ăole, Ă Craponne. Ă lâordre du jour la sĂ©curitĂ© au quotidien, un thĂšme sensible et ĂŽ combien dâactualitĂ©, aprĂšs cette terrible attaque au couteau perpĂ©trĂ©e quelques jours auparavant Ă Paris. Si la rĂ©union citoyenne a Ă©tĂ© suivie, dans la salle, par quelque 160 personnes, le dĂ©bat continue en ligne, sur la page facebook de Thomas Gassilloud oĂč lâenregistrement complet a dĂ©jĂ Ă©tĂ© visionnĂ© prĂšs de 800 fois. Face Ă la menace terroriste omniprĂ©sente, la sĂ©curitĂ© nationale est devenue lâune des prioritĂ©s de lâĂtat. Pas un hasard si le ministĂšre de lâIntĂ©rieur est lâun des rares Ă voir son budget augmenter +9%, tient Ă prĂ©ciser, dâemblĂ©e, Thomas Rudigoz, dĂ©putĂ© du RhĂŽne et membre de la commission des lois. Tout en rappelant, au passage, la rĂ©activitĂ© du gouvernement en la matiĂšre, avec notamment la mise en application de la loi Silt SĂ©curitĂ© intĂ©rieure et lutte contre le terrorisme qui a fait suite Ă lâĂtat dâurgence prorogĂ© jusquâen novembre dernier, un Ă©tat exceptionnel qui ne pouvait plus durer », explique lâĂ©lu ; le vote dâun autre texte sur lâassignation Ă rĂ©sidence et les visites domiciliaires » et la dĂ©cision de recruter, dâici Ă la fin du mandat dâEmmanuel Macron, 10 000 hommes et femmes pour complĂ©ter les effectifs de police et de gendarmerie. Depuis 15 mois, 22 attentats ont Ă©tĂ© dĂ©jouĂ©s », souligne-t-il. Pas de quoi, pourtant, rassurer les citoyens. Dans la salle, lâun dâeux sâinterroge sur le nombre de fichĂ©s S »⊠Cinq cents, souffle-t-on, dans le dĂ©partement du RhĂŽne. A la tribune, le maire de Craponne, Alain Galliano, vice-prĂ©sident de la mĂ©tropole de Lyon, serait dâavis dâen connaĂźtre les identitĂ©s sur sa commune de 12 000 habitants. Je comprends cette demande, câest un vrai dĂ©bat », reconnaĂźt Thomas Rudigoz. Reste Ă savoir comment une telle rĂ©vĂ©lation serait apprĂ©hendĂ©e par un Ă©lu, compte tenu des peurs quâelle peut susciter. Le risque Ă©tant quâun ou une maire un peu fĂ©brile, panique et crĂ©e plus dâĂ©mois et dâinquiĂ©tudes dans sa commune », relĂšve-t-il. Comme le rappelle le colonel Thibault Lagrange, commandant du groupement de gendarmerie du RhĂŽne, un fichĂ© S est une personne signalĂ©e dans un cadre prĂ©ventif du risque terroriste ». Par dĂ©finitions, les fichĂ©s S peuvent, par leur activitĂ© ou leur entourage, reprĂ©senter un risque de trouble Ă lâordre public ou une atteinte Ă la sĂ»retĂ© de lâĂtat. Dans ce fichier, on estime la dangerositĂ© dâhumains, or cette estimation est humaine et nâest donc, par essence, pas parfaite », tempĂšre le colonel. A la question de rendre public un tel fichier, Thomas Gassilloud se montre, avec le recul, dubitatif, lâintĂ©rĂȘt de la fiche S Ă©tant que lâindividu ne sait pas quâil est sous surveillance », commente-t-il. A lâĂ©chelle locale, Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de lâArbresle â lâune des deux compagnies avec celle de Givors, dans la 10e circonscription de Lyon qui compte 6 brigades territoriales â dresse un Ă©tat des lieux de la dĂ©linquance. MĂȘme si le territoire reste plutĂŽt privilĂ©giĂ©, lâinsĂ©curitĂ© se traduit par une dĂ©linquance au spectre trĂšs large », de la petite dĂ©linquance du quotidien Ă la fermeture, il y a trois ans, dâune mosquĂ©e salafiste sur le secteur de lâArbresle, rouverte depuis avec un imam modĂ©rĂ©. En 2017, le nombre dâinterventions variait selon les communes, entre 800 Ă Saint-Laurent-de-Chamousset, et 2160 Ă Saint-Genis-Laval, avec, un point noir dans lâOuest lyonnais les cambriolages ». Le maire de Craponne, le reconnaĂźt Les incivilitĂ©s, la petite dĂ©linquance, les cambriolages ou les vols Ă lâarrachĂ©e, arrivent chez nous depuis une quinzaine dâannĂ©es », lĂąche-t-il, amer. Dans ce contexte, la commune a notamment investi 400 000 ⏠pour rapprocher sa police municipale dans le centre-ville et a fait installer 16 camĂ©ras fixes et 4 mobiles. Nous travaillons Ă©troitement avec la gendarmerie », confirme le maire. Le commandant Rigal lâassure la vidĂ©oprotection apporte une aide dans la rĂ©solution des affaires », pour repĂ©rer par exemple un numĂ©ro dâimmatriculation. Pour autant, de lâavis des intervenants, la sĂ©curitĂ© reste lâaffaire de tous ». Aussi, la gendarmerie lance-t-elle un appel, par la voix du commandant de la brigade de lâArbresle On a besoin de la population vos yeux et vos oreilles nous permettent dâorienter nos recherches, insiste-t-il. NâhĂ©sitez pas Ă nous contacter ». Le mieux Ă©tant dâappeler directement le 17, lorsque vous repĂ©rez un comportement suspect ». Les dispositifs de participation citoyenne câest le cas Ă Craponne, comme le rappelle le maire, avec 20 rĂ©fĂ©rents dans 9 quartiers de la commune » entrent pleinement dans cette dĂ©marche. Nous sommes aussi sur le point de crĂ©er, Ă dĂ©faut dâun Conseil local de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention de la dĂ©linquance CLSPD, un comitĂ© de veille de la dĂ©linquance avec toutes les parties prenantes dont une synergie entre la police municipale et la gendarmerie pour assurer le bien vivre ensemble », poursuit M. Galliano. Le lancement rĂ©cent de la police de sĂ©curitĂ© du quotidien par GĂ©rard Collomb, ministre de lâIntĂ©rieur, a pour objectif de recrĂ©er cette proximitĂ© avec la population, les commerçants, les Ă©lus, les partenaires, bailleurs sociaux et autres⊠», explique Thomas Rudigoz. Dans le RhĂŽne, en zone police, le quartier des Minguettes, Ă VĂ©nissieux, et celui de Mermoz, Ă Lyon, ont Ă©tĂ© retenus par le gouvernement, ainsi que quelques autres dans le 8e arrondissement. Des quartiers avec de grosses problĂ©matiques de dĂ©linquance la volontĂ© est de renforcer ici, les effectifs de police avec, aussi, des moyens supplĂ©mentaires en matiĂšre dâĂ©quipements modernes pour lâensemble des Ă©quipages. » Les bailleurs sociaux se doivent, eux aussi, de jouer un rĂŽle actif, pour prĂ©server la tranquillitĂ© de nos rĂ©sidents et leur assurer un environnement paisible », tĂ©moigne CĂ©line Naquin, chef du projet sĂ»retĂ© Ă Lyon MĂ©tropole Habitat. A lâĂ©chelle du Grand Lyon, quatorze bailleurs se mobilisent au sein dâun dispositif visant Ă amĂ©liorer la tranquillitĂ© de leurs locataires. Cela passe par la mise en place dâagents de mĂ©diation et dâagents de sĂ©curitĂ© dans des rĂ©sidences ciblĂ©es ; des agences de proximitĂ© ; des actions de dĂ©veloppement social et de prĂ©vention », Ă©numĂšre-t-elle. Mais aussi des rĂ©amĂ©nagements, dans les immeubles, des halls traversants ou des recoins plus ou moins sombres⊠Dans le Grand Lyon, 4408 intervention ont ainsi Ă©tĂ© menĂ©es lâan dernier. Mais tout cela a un coĂ»t », reconnaĂźt Mme Naquin. En tant quâacteurs de la sĂ©curitĂ©, les bailleurs sociaux prĂ©conisent des Ă©volutions lĂ©gislatives. Nous avons demandĂ© que le dĂ©lit dâoccupation des parties communes, passible de six mois dâemprisonnement et de 7500 ⏠dâamendes, trĂšs difficile Ă caractĂ©riser et donc Ă appliquer, bascule en contravention la sanction serait immĂ©diate dĂšs lors que les forces de lâordre constateraient lâinfraction », Ă©voque-t-elle. Autre proposition des bailleurs sociaux obtenir un droit de rĂ©siliation du bail pour des locataires investis dans des trafics de stupĂ©fiants, dans leur rĂ©sidence ou dans leur logement ; ainsi que la possibilitĂ© de dĂ©poser une plainte en cas dâagression dâun collaborateur. Or, aujourdâhui, ils ne le font pas car ils ont peur des reprĂ©sailles, et les bailleurs ne peuvent pas se substituer Ă eux car ils ne sont pas les victimes directes ». Et de proposer, dans la foulĂ©e, la mise en place de rĂ©fĂ©rents bailleurs » auprĂšs des tribunaux afin de mieux suivre les plaintes, leurs suites judiciaires et de traiter avec eux sur des secteurs relativement sensibles ». Le commandant Rigal se montre pragmatique. Deux tiers des infractions nâont pas dâauteurs identifiĂ©s. Sur le tiers des infractions avec auteurs identifiĂ©s, moins de la moitiĂ© font lâobjet de poursuites. Sur la moitiĂ© des auteurs dâinfractions identifiĂ©s et poursuivis, moins de 10% sont incarcĂ©rĂ©s. Des rĂ©ponses alternatives sont apportĂ©es pour tout le reste. Et malgrĂ© tout, les prisons sont pleines⊠» De lĂ Ă imaginer des stages de rééducation au bon civisme », selon lâexpression de Thomas Gassilloud⊠Certes, les tribunaux peuvent condamner les petits dĂ©linquants Ă des travaux dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Mais les procĂ©dures sont longues, avec le sentiment, pour la population, que rien ne se passe », souffle quelquâun dans lâassistance⊠Peut-ĂȘtre faudrait-il simplifier tout cela et permettre aux maires dâinfliger des travaux dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? », sâinterroge Thomas Gassilloud. Le Cdt Rigal rappelle au passage la comparution immĂ©diate », une des rares procĂ©dures judiciaires dans laquelle on a une quasi-immĂ©diatetĂ© de la sanction pĂ©nale par rapport Ă la commission des faits. Existe aussi le rappel Ă la loi par officier de police judiciaire le magistrat nous prescrit de rappeler Ă lâintĂ©ressĂ© ce quâil encourt en cas de rĂ©cidive ». Câest cette nouvelle forme de petite dĂ©linquance qui crĂ©e ce sentiment dâinsĂ©curitĂ© et qui pourrit la vie au quotidien, conclut le maire de Craponne. Comment ramener les auteurs de ces actes sur le droit chemin ? Je suis prĂȘt Ă leur tendre la main, mais cette main, ils nâen veulent pas ! On nâen peut plus ! » Le service national universel, appelĂ© de ses vĆux par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, serait-il lâune des solutions, glisse le dĂ©putĂ© Thomas Gassilloud. Ce sera le mot de la fin⊠et peut-ĂȘtre lâobjet dâun prochain dĂ©bat ? Mathieu Girandola Les autres questions de lâassistance Comment combattre les armes blanches ? Comment interdire lâarme blanche, alors quâon en a tous, chez soi ? Le lĂ©gislateur, dans sa grande sagesse, a posĂ© le principe du trouble Ă lâordre public », rĂ©pond Olivier Rigal, commandant de la compagnie de gendarmerie de lâArbresle. En matiĂšre de sĂ©curitĂ© sur internet, comment Ă©viter les escroqueries ? Le thĂšme a fait lâobjet dâun prĂ©cĂ©dent dĂ©bat public. Le colonel Lagrange met en garde Internet est un espace de vie exactement comme le monde rĂ©el. Chaque fois que vous vous posez une question sur Internet, demandez-vous comment vous feriez dans le monde rĂ©el. » Autrement dit, ne faites pas sur Internet ce quâil ne vous viendrait mĂȘme pas Ă lâidĂ©e de faire dans la vie rĂ©elle⊠comme, par exemple, publier des photos de famille dans un magazine ! sic LâĂ©tat dâurgence a-t-il permis de rĂ©duire le nombre dâarmes lourdes circulant en ville ? Des perquisitions ont amenĂ©, dans une minoritĂ© de cas, Ă la dĂ©couverte dâarmes, dont des armes lourdes », reconnaĂźt Olivier Rigal. Quant au trafic dâarmes, il se fait Ă bas bruit, Ă bas niveau, Ă trĂšs faible volume on doit saisir en France, une centaine de kalachnikovs par an, câest relativement faible comparativement au nombre dâarmes saisies, entre 5 et 8 000. Le trafic dâarmes lourdes est trĂšs difficile Ă entraver. » Quelle est lâefficacitĂ© des camĂ©ras de vidĂ©oprotection ? La vidĂ©o-protection fonctionne de deux façons, rĂ©pond Olivier Rigal. La premiĂšre avec un opĂ©rateur derriĂšre qui est capable de renseigner Ă lâinstant T, quand les faits se produisent, et donc dâalerter le coĂ»t est important. Ce systĂšme fonctionne trĂšs bien pour les incivilitĂ©s. La deuxiĂšme façon de travailler est celle de lâenregistrement. On ne pourra pas procĂ©der Ă une interpellation immĂ©diatement mais on va pouvoir rĂ©cupĂ©rer les Ă©lĂ©ments de preuves qui permettront de confondre lâindividu et de le sanctionner pĂ©nalement, et cela fonctionne trĂšs bien. Les camĂ©ras sont un apport trĂšs important dans la rĂ©solution dâaffaires. » Beaucoup dâautomobilistes roulent sans permis et ne sont punis que dâune amende de 800âŹâŠ La justice peut prononcer une confiscation du vĂ©hicule, note le commandant Rigal. Mais la sanction effectivement nâest pas immĂ©diate et lâauteur de ce dĂ©lit repartira, avec une convocation en justice pour une date ultĂ©rieure. Une campagne de la PrĂ©vention routiĂšre essaie en ce moment de sensibiliser ces conducteurs sur les consĂ©quences financiĂšres dâun accident causĂ© en cas de dĂ©faut dâassurance ou de permis câest une consĂ©quence pĂ©cuniaire Ă vie. Malheureusement, câest un message quâon a du mal Ă faire passer aux dĂ©linquants routiers qui sont totalement hermĂ©tiques Ă ce sujet. »
Lasécurité au Maghreb est l'affaire de tous - La Nouvelle République